Une
chose est sûre : Apple ferait mieux de revoir
le calendrier de ses annonces annuelles !
Les expos de San Francisco et de Tokyo se suivent durant les
mois de janvier et de février, tandis que la Macworld
Expo de New York précède sa consoeur parisienne
de deux mois seulement... Résultat des courses pour
l'année 2001 : d'une part le nouvel iBook, annoncé
en catimini en mai dernier devant une assemblée confidentielle
de journalistes, aurait dû être annoncé
en grandes pompes (c'est certainement lui qui est en train
de sauver les comptes d'Apple actuellement) et, d'autre part,
plus proche de nous, la non-annonce de nouveau matériel
à l'Apple Expo de septembre va provoquer, une fois
de plus, des fêtes
de Noël catastrophiques pour la Pomme. Annoncer
de nouvelles machines en janvier est une erreur marketing
assez déroutante !
La ligne actuelle grand public d'Apple pour les machines de
bureau se résume à trois iMac dépassés
techniquement, et horriblement chers. Comment la firme
va t-elle renouer avec les parts de marché à
deux chiffres ? Je me le demande.
Le nouvel iMac, puisqu'il semble acquis qu'il sera à
écran plat, sera vraisemblablement tarifé 10000
F TTC, à l'heure où les vendeurs de PC cassent
les prix à la va-comme-je-te-pousse, face à
un marché morose
et dérouté. Une fois de plus, Apple tombe dans
son penchant à faire des machines élitistes.
Après le désastre du Cube, on dirait que l'équipe
de Jobs n'a toujours pas compris que l'immense majorité
des acheteurs de PC le font dans une grande surface, où
pour 8000 F TTC ils ont le PC, l'écran, l'imprimante,
le graveur de CD et le scanner. Apple n'a-t-elle jamais autant
vendu d'iMac que lorsque l'entrée de gamme était
à 6990 F TTC ?
Le nouvel iMac ne doit pas être considéré
comme l'a été le nouvel iBook. Ce dernier, comme
tous les portables, est un produit destiné à
des acheteurs plutôt aisés, mobiles, et avides
de technologies dernier cri. L'iMac, bien au contraire, est
une machine positionnée pour l'acheteur
lambda, qui se contrefiche d'avoir un écran
plat sur son bureau puisqu'il ne le déplacera jamais
! Il regarde avant tout la profondeur de son portefeuille
plutôt que celle de son bureau de travail.
Le véritable retour d'Apple ne peut se faire sur le
marché grand public qu'avec une entrée de gamme
véritablement économique.
L'offre matérielle idéale serait selon moi un
iMac relooké, avec écran
cathodique, et maintenu à des tarifs serrés, ne serait-ce que pour le marché de l'éducation.
Le milieu de gamme serait constitué d'un grand frère
de l'iMac, avec écran plat au menu, mais aux tarifs
tout de même raisonnables, contrairement à ceux
du Cube.
Enfin, il est une bizarrerie qui ne manque pas de me faire
tiquer depuis qu'Apple a décidé d'intégrer
des graveurs aux Macintosh. Steve Jobs n'a t-il jamais essayé
de dupliquer un CD-ROM
? Car, pour cette opération, aussi simple soit-elle,
il ne faut pas moins de deux
mange-CD : le lecteur et le graveur. Ca semble logique ! Or,
le Mac, ce merveilleux hub numérique, en est complètement
dépourvu ! Incroyable ! L'utilisateur de Mac est condamné
à recopier l'intégralité
du CD qu'il veut dupliquer sur son disque dur ! Perte de temps
considérable (surtout pour un CD audio !), et disque
dur disponible obligatoire ! Cette aberration est d'autant
plus flagrante sur le haut-de-gamme des G4 à plus de
30000 F TTC sans écran, lorsque l'on sait que le fameux
PC à 8000 F trouvé chez Carrefour, possède
non seulement un graveur, mais également un lecteur
de CD ! J'avoue en avoir les jambes encore coupées...
Sur ce, merci de venir
me voir sur Point Mac, mis à jour fraîchement,
avec pas moins de 307
machines répertoriées, dont 155
avec une cote d'occasion !
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